Les Citoyens du Monde saluent le Sommet mondial sur la Sécurité alimentaire qui se tiendra du 16 au 18 novembre à Rome afin de s’attaquer aux causes de la crise alimentaire actuelle, ainsi que pour la mise en œuvre pleine et entière de « l’Alimentation en tant que Droit de l’Homme ». Les Citoyens du Monde souhaitent souligner qu’il existe un large consensus en faveur de mesures radicales nécessaires pour résoudre l’actuelle crise alimentaire mondiale et que de telles mesures devront être prises à plusieurs niveaux afin d’associer les initiatives individuelles des fermiers au niveau local aux politiques gouvernementales adoptées au niveau de l’Etat, ainsi qu’aux mesures prises au niveau supranational des régions, comme c’est le cas dans l’Union Européenne et l’Union Africaine, et enfin, à des actions au niveau mondial qui soient mieux coordonnées au sein du système de l’ONU.
Aujourd’hui, la coopération est de rigueur entre les différentes agences de la famille onusienne, les gouvernements des Etats, les organisations non-gouvernementales (ONG) et les millions de producteurs de denrées dans le monde afin de réagir à la crise alimentaire. Comme l’a dit Josette Sheeran, Directrice Générale du Programme Alimentaire Mondial (PAM), « La marche rapide de la famine continue de déchaîner une crise humanitaire gigantesque. Le monde doit serrer les rangs afin de veiller à ce que les besoins les plus urgents soient satisfaits tandis que des solutions à plus long terme sont envisagées. » Il faut des mesures rapides et urgentes afin de venir en aide aux populations souffrant de pénurie alimentaire et de malnutrition du fait de prix d’achat trop élevés, d’une distribution inéquitable et de situations de violence. Une telle action sur le court terme appelle un supplément de financement pour le PAM et le déblocage des réserves alimentaires nationales. Néanmoins, c’est sur les questions structurelles et de plus longue haleine que nous devons nous concentrer. Le monde a maintenant besoin d’une Politique Alimentaire Mondiale et d’un Plan d’Action clair à l’avenant.
Lord John Boyd Orr, qui fut le premier Directeur Général de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), avait mis l’accent sur la sécurité alimentaire mondiale dans son appel pour un Conseil Mondial de l’Alimentation lancé lors de l’un des premiers sommets de la FAO à Copenhague en 1946. Il proposait qu’un Conseil Mondial de l’Alimentation soit créé afin de stabiliser les prix en détenant des réserves-tampon et de régler les crises alimentaires les plus urgentes. Quand les gouvernements refusèrent ce projet, il démissionna de la FAO pour se consacrer uniquement au mouvement Citoyen du Monde et œuvrer contre la course aux armements naissante entre l’Est et l’Ouest, laquelle avait pour effet de littéralement « ôter le pain de la bouche des pauvres ». (1)
Toutefois, la sécurité alimentaire a trop souvent été réduite à un agrégat de problèmes à l’échelle nationale. Or, s’en tenir à la formulation de plans nationaux n’est clairement pas ce qu’il faut faire. Ce qu’il faut, c’est un plan mondial d’action avec une attention spéciale portée au rôle que l’ONU et les institutions régionales ont à jouer si la faim doit être réduite de manière substantielle. Il est clair que certains organismes régionaux, tels que l’Union Européenne, jouent déjà un rôle important dans la définition des politiques agricoles en termes tant de production que d’exportation. Peut-être viendra-t-il un jour où l’Union Africaine jouera elle aussi un rôle crucial dans la définition des politiques, dans l’observation institutionnelle et dans la coordination de l’agriculture.
Une politique alimentaire mondiale pour le bien-être de tous exige un examen minutieux des institutions mondiales et des méthodes habituelles de production et de commerce. Comme l’écrivait Stringfellow Barr dans son ouvrage publié en 1952, Citizens of the World, « Puisque le milliard d’individus qui ont faim au sein de la communauté mondiale pensent que nous pouvons tous manger si nous mettons notre maison commune en ordre, ils pensent aussi qu’il est injuste que certains meurent parce que c’est trop fastidieux de créer les conditions nécessaires à leur vie. » (2)
1) Pour un bon aperçu de la proposition de Lord John Boyd Orr pour un Conseil Mondial de l’Alimentation, ainsi que des activités des Citoyens du Monde qui ont suivi celui-ci, l’on peut lire les mémoires de l’un de ses successeurs à la tête de la FAO, B. R. Sen, Towards a Newer World (Dublin: Tycooly Publishing, 1982, 341pp).
2) Stringfellow Barr, Citizens of the World (New York: Doubleday, 1952, 285 p.)
René Wadlow est le Représentant en Chef auprès de l’Office des Nations Unies à Genève de l’Association des Citoyens du Monde.
Hi
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René Wadlow
Les Citoyens du Monde saluent le Sommet mondial sur la Sécurité alimentaire qui se tiendra du 16 au 18 novembre à Rome afin de s’attaquer aux causes de la crise alimentaire actuelle, ainsi que pour la mise en œuvre pleine et entière de « l’Alimentation en tant que Droit de l’Homme ». Les Citoyens du Monde souhaitent souligner qu’il existe un large consensus en faveur de mesures radicales nécessaires pour résoudre l’actuelle crise alimentaire mondiale et que de telles mesures devront être prises à plusieurs niveaux afin d’associer les initiatives individuelles des fermiers au niveau local aux politiques gouvernementales adoptées au niveau de l’Etat, ainsi qu’aux mesures prises au niveau supranational des régions, comme c’est le cas dans l’Union Européenne et l’Union Africaine, et enfin, à des actions au niveau mondial qui soient mieux coordonnées au sein du système de l’ONU.
Aujourd’hui, la coopération est de rigueur entre les différentes agences de la famille onusienne, les gouvernements des Etats, les organisations non-gouvernementales (ONG) et les millions de producteurs de denrées dans le monde afin de réagir à la crise alimentaire. Comme l’a dit Josette Sheeran, Directrice Générale du Programme Alimentaire Mondial (PAM), « La marche rapide de la famine continue de déchaîner une crise humanitaire gigantesque. Le monde doit serrer les rangs afin de veiller à ce que les besoins les plus urgents soient satisfaits tandis que des solutions à plus long terme sont envisagées. » Il faut des mesures rapides et urgentes afin de venir en aide aux populations souffrant de pénurie alimentaire et de malnutrition du fait de prix d’achat trop élevés, d’une distribution inéquitable et de situations de violence. Une telle action sur le court terme appelle un supplément de financement pour le PAM et le déblocage des réserves alimentaires nationales. Néanmoins, c’est sur les questions structurelles et de plus longue haleine que nous devons nous concentrer. Le monde a maintenant besoin d’une Politique Alimentaire Mondiale et d’un Plan d’Action clair à l’avenant.
Lord John Boyd Orr, qui fut le premier Directeur Général de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), avait mis l’accent sur la sécurité alimentaire mondiale dans son appel pour un Conseil Mondial de l’Alimentation lancé lors de l’un des premiers sommets de la FAO à Copenhague en 1946. Il proposait qu’un Conseil Mondial de l’Alimentation soit créé afin de stabiliser les prix en détenant des réserves-tampon et de régler les crises alimentaires les plus urgentes. Quand les gouvernements refusèrent ce projet, il démissionna de la FAO pour se consacrer uniquement au mouvement Citoyen du Monde et œuvrer contre la course aux armements naissante entre l’Est et l’Ouest, laquelle avait pour effet de littéralement « ôter le pain de la bouche des pauvres ». (1)
Toutefois, la sécurité alimentaire a trop souvent été réduite à un agrégat de problèmes à l’échelle nationale. Or, s’en tenir à la formulation de plans nationaux n’est clairement pas ce qu’il faut faire. Ce qu’il faut, c’est un plan mondial d’action avec une attention spéciale portée au rôle que l’ONU et les institutions régionales ont à jouer si la faim doit être réduite de manière substantielle. Il est clair que certains organismes régionaux, tels que l’Union Européenne, jouent déjà un rôle important dans la définition des politiques agricoles en termes tant de production que d’exportation. Peut-être viendra-t-il un jour où l’Union Africaine jouera elle aussi un rôle crucial dans la définition des politiques, dans l’observation institutionnelle et dans la coordination de l’agriculture.
Une politique alimentaire mondiale pour le bien-être de tous exige un examen minutieux des institutions mondiales et des méthodes habituelles de production et de commerce. Comme l’écrivait Stringfellow Barr dans son ouvrage publié en 1952, Citizens of the World, « Puisque le milliard d’individus qui ont faim au sein de la communauté mondiale pensent que nous pouvons tous manger si nous mettons notre maison commune en ordre, ils pensent aussi qu’il est injuste que certains meurent parce que c’est trop fastidieux de créer les conditions nécessaires à leur vie. » (2)
1) Pour un bon aperçu de la proposition de Lord John Boyd Orr pour un Conseil Mondial de l’Alimentation, ainsi que des activités des Citoyens du Monde qui ont suivi celui-ci, l’on peut lire les mémoires de l’un de ses successeurs à la tête de la FAO, B. R. Sen, Towards a Newer World (Dublin: Tycooly Publishing, 1982, 341pp).
2) Stringfellow Barr, Citizens of the World (New York: Doubleday, 1952, 285 p.)
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may your day be filled with love and peace
~Magickal Graphics~
houcine
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I am civic activist in Iraq..I run NGO focuses on conflict resolution & peace in addition to development.please see photos of our activities at:
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, yours sincerely houcine
houcine
Thank you for inviting me!
Love and Peace
Maria
i'm jash from india
i am a film student
i have made a video on world peace
http://www.youtube.com/watch?v=ly4bDl0ulf4
Plz watch it and comment and rate it!!! ON YOUTUBE
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Hello Hala!
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