*
Tous ces bruits qui pourfendent
Dans les nuits sans âme
Où chacun a un blâme.
*
Et la douleur en tranches
Une à une, crie à l’injustice
Dégueule dans l’interstice
De ces grands qui se vantent
Ces causes non-entendues
Qui ne demandent qu’à être connues.
*
Entendez-vous ses hurlements ?
Vous les prélats de ces pensées vaines
Où rien ne sort sinon des haines.
*
Entendez-vous les rires délirants ?
Ils sont en première classe
Ajustent bien leur cravate.
Et la pièce juste devant…
Immense dans ses espoirs
Ne demande qu’à croire
*
Que la scène du monde change.
Tous ces appels à l’aide,
Les pétitions s’amoncèlent…
*
Mais coulent sous l’indifférence.
On parle de morts, de désolation,
Ils parlent d’accords et de fusion…
*
Mais à la fin, que divergence.
Si seulement tous ces clabaudeurs
Pouvaient chanter en chœur
Un hymne de la chance...
Ils donneraient à ceux
Qui se consument peu à peu
Une nouvelle tangente…
*
Quoi ! N’y-a-t-il plus d’ouïe,
D’étoiles qui se mettent à luire
Comme une nouvelle naissance ?
*
Vous les magistrats, les dignitaires,
Les hauts commandants de la terre
Entendez-vous hurler le silence ?
Sur l’échiquier du monde
Les parties en quinconce
Ne font que suivre le mouvement.
Demain, que restera-t-il de nous ?
Une horloge qui a fini son tour.
*
Nous sommes tous cette substance
De se monde qui s’effondre
A nous de la rendre féconde.
*
Nous sommes la pulsation des vivants
Les vestiges de notre passé
Et nous pouvons encore aimer
*
Je reste convaincue d’avance
Qu’une autre forme de pensée
Nous donnera cette éternité…
Elle est en chacun de nous, latente
C’est une des lois de vie
A guetter précieusement…
Et si vous attendez demain
Sur le bord de votre destin
Alors vous serez perdant…
*
Petite Marie.
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