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Ta peine est ma peine,
Elle génère la tristesse même.
Ta douleur est ma douleur,
Elle fait pleurer les cœurs.
Ton désarroi est mon désarroi,
Il vole toutes les joies.
*
Je ressens cette haine,
Qui ronge comme la gangrène.
Sa compagne est la terreur,
Son emblème, la peur.
Elle empêche les hommes de voir,
Et leur efface la mémoire.
*
Elle pourchasse leurs rêves,
Ils deviennent alors des bêtes.
L’énergie, source de chaleur,
S’en va vers un ailleurs,
Où l’âme peut encore croire,
Qu’il y existe l’espoir.
*
Les regards qui se désespèrent,
Et les pleurs de toutes les mères,
Sont des échos de leurs malheurs,
Comme les pétales fanés d’une fleur,
Où à l’orée du soir,
Ne peuvent qu’échoir.
*
Dévasterons-nous la terre,
Doux repos de nos ancêtres,
Ou bien trouverons-nous meilleur,
Que notre instinct destructeur ?
Si à la source de vie tu bois,
Et que ton cœur est en émoi,
*
C’est que ton âme s’élève,
Pour juste caresser le ciel.
Cherche parmi ceux,
Qui sont courageux.
Ils sauront faire un choix,
Pour appliquer la juste loi.
*
Alors sera mienne ton allégresse,
Source d’une nouvelle genèse.
Notre amitié deviendra la leur,
Elle portera toutes les couleurs,
Et l’amour au bout de ses doigts,
Nous sculptera toi et moi…
*
Petit Marie.
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